Pendant la réponse

Quelques critères majeurs pour les acheteur publics selon l'étude OPQIBI

Le

La dernière enquête de l'OPQIBI (Organisme de Qualification de l'Ingénierie) a sondé 6.500 acheteurs et donneurs d'ordre pour dégager quels critères entre prioritairement en ligne de compte lors de l'attribution d'un marché public. Par rapport à la dernière enquête de 2012, le trio de tête des critères restent, sans surprise, inchangés. Il a trait au coeur des offres :

  • valeur technique des prestations 
  • prix des prestations
  • qualité de l’offre

Deux critères plus pointus et “dans l'air du temps” ressortent particulièrement, mais il faut noter qu'ils apparaissent déterminants pour moins de répondants par rapport aux précédentes études :

La baisse d'intérêt pour ces critères est difficile à expliquer et pourrait être liée au durcissement des contraintes budgétaires, reléguant à une place secondaire à des critères qui restent complexes à aprpéhender. 

L'étude souligne par ailleurs l'importance toujours plus déterminante des certificats de qualification d'entreprise. En effet, 84% des répondants sont “tout à fait d'accord ou plutôt d'accord” pour faire de ces qualifications un outil d'aide à la décision et un instrument de confiance.

Année de réforme majeure oblige, l’étude de 2016 s’est penchée sur le ressenti des acheteurs publics concernant le décret n°2016-360 relatif aux marchés publics :

  • 20% des répondants jugent la réforme “positive”;
  • 41% la jugent “ni positive, ni négative”;
  • 6% la jugent “négative”;
  • 30% des répondants “ne se prononcent pas”.

En cumulé, ce sont donc près de 80% des répondants qui n’ont pas encore perçu l’intérêt éventuel de la réforme. Une donnée passablement inquiétante et qui tend à montrer qu’un travail de pédagogie considérable reste à mener pour le gouvernement et les institutions en charge de la promotion de cette réforme. Cette dernière étant néanmoins encore “fraîche”, cette donnée est à relativiser et il sera intéressant d’observer l’évolution de ce ressenti au cours des prochaines années. 

Une donnée également interpellante concerne le dispositif “Marché public simplifié” puisque plus de la moitié des répondants (51%) ignore son existence. Parmi ceux qui y ont recours, 50% l'utilise “parfois”, et seuls 8% l'utilisent “souvent”.

Avec des élections présidentielles en ligne de mir, il n'est pas toutefois certain que les acheteurs publics puissent effectivement se familiariser avec les derniers dispositifs en date : à la faveur d'une alternance, une nouvelle réforme pourrait en effet se profiler et venir rebattre les cartes.


Autres articles similaires

PME / PMI, pourquoi est-il intéressant de se faire accompagner dans la réponse aux appels d'offres p...

Les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les petites et moyennes industries (PMI) constit...

Les limites de la liberté de choix de méthode de notation par les acheteurs publics

La marge de manœuvre qui est celle des pouvoirs adjudicateurs dans le choix de la métho...

Focus sur les conditions de participation aux procédures de marchés publics

C'est le problème que l'acheteur public se pose : comment s'assurer que les candi...

Posez une question

Nos experts répondent gratuitement à toutes vos interrogations

Posez une question
Hotline

Prenez contact avec nos experts pour un maximum d’éclairages

Nous contacter
Mémoire technique

Découvrez ce qui fait la force d’une réponse de qualité

Télécharger
Newsletters

Toutes l'infos sur les marchés publics dans votre boîte

S'inscrire
Guides indispensables

Dotez-vous des meilleurs outils & conseils pour répondre aux marchés publics

Télécharger
Évènements

Des moments utiles, pratiques et conviviaux pour découvrir les marchés publics

Participer