Définition du coût dans un marché public
Quand il s’agit de marchés publics, il est tout à fait légitime de parler de prix, de valeur ou de coût. Ces divers éléments, la valeur en l’occurrence contribuent à situer le marché en question par rapport à son mode de passation. Mais il est aussi une question qui pose réflexion, celle du coût. En remportant une commande publique, quels sont les frais à engager pour être à même de prendre la prestation en charge. Ici, divers composants entrent en jeu, charges directes et indirectes, sans oublier les divers aléas pouvant surgir.
Par charges directes, on désigne les investissements à consentir par l’attributaire du marché pour satisfaire aux besoins de la commande. Il peut s’agir de la rémunération de la main d’œuvre, les frais de transport découlant des déplacements sur différents sites ou l’acquisition de matières premières. En ce qui concerne les charges indirectes, elles concernent le volet fiscal, notamment les impôts, la gestion ou le stockage. Quant aux aléas, ils représentent la part d’imprévus pouvant aller à l’encontre de la réalisation d’un marché public ou compliquer son exécution au regard des exigences du cahier des charges.
Marchés publics, prix, marge et coût
Déterminer le prix, la marge et le coût d’un marché public est l’une des meilleures options pour en cerner les contours. Cette évaluation peut être complexe, dans le sens où cela implique la considération d’éléments divers et variés. Toutefois, une fois réunies les données essentielles, le calcul peut être fait en suivant des formules relativement simples. Ainsi :
- Le calcul du prix se fait par l’addition de la marge et du coût.
- La marge est la somme de la part provisionnée hors aléas et des bénéfices réalisés.
- Le coût est la somme des charges indirectes, des charges directes et des aléas.