Depuis avril 2019, le code de la commande publique a revu le principe d’attribution des marchés. Dans ce cadre, la note technique ou mémoire technique est devenu un critère majeur de sélection des entreprises. Même s’il n’existe pas de règle quant à la pondération des critères d'attribution, ce document correspond en moyenne à 40% de la note globale attribuée par le commanditaire.
Les incontournables du mémoire technique
Les informations régulières demandées sont souvent relatives à la capacité financière de l'entreprise, la liste des moyens techniques, humains, mis en œuvre pour la réalisation du projet, la méthodologie et les références ad hoc. L’objectif : démontrer au client final que les attentes et les enjeux ont été compris et que la société consultée est en capacité de répondre à ces attentes en toute sécurité et avec une efficacité optimale. En concordance avec l'offre, il démontre la compréhension des attentes du client.
Un process industrialisable
Rédiger un mémoire technique peut s’avérer être un exercice redondant mais industrialisable. En effet, même s’il n’existe pas de plan préétabli, on retrouve souvent la même trame :
• Présentation de l'entreprise
• Références
• Déroulement et organisation
• Solutions techniques
• Qualité et environnement
Attention cependant de toujours adapter cette structure à la demande de l'appel d'offres. Il est possible d’industrialiser et de personnaliser ses réponses afin de gagner en qualité et productivité mais aussi d’innover et se différencier en présentant ses offres de façon moderne et parfois interactive au format site web. Adopter une solution Saas conçue pour gagner en productivité permet un gain de temps substantiel sur les tâches à faible valeur ajoutée, de maîtriser le contenu des offres et à terme de générer davantage de rentabilité au regard des commandes publiques qui peuvent s’avérer parfois très chronophage.